Fin des tracas judiciaires de Shakira en Espagne

Le tribunal espagnol a annoncé jeudi avoir classé une deuxième procédure pour fraude fiscale ouverte contre la star planétaire Shakira, mettant ainsi fin à ses tracas judiciaires en Espagne.

Suivant la demande du parquet, ce tribunal de la périphérie de Barcelone a reconnu que l'artiste colombienne avait commis des "irrégularités" dans sa déclaration d'impôts de 2018, avec un manque à gagner d'environ 6 millions d'euros pour le fisc espagnol.

Cependant, il a été estimé que ces irrégularités ne constituaient pas un délit pénal contre l'administration fiscale, car Shakira n'avait pas la volonté de frauder le fisc.

Pour montrer sa volonté de régulariser sa situation vis-à-vis du fisc, Shakira avait versé en août 6,6 millions d'euros à la justice, une somme correspondant aux 6 millions dus aux autorités fiscales, augmentés d'intérêts de retard et de frais de régularisation.

Malgré cette affaire classée, Shakira reste toujours dans le viseur du fisc espagnol pour l'année 2011, mais cette procédure est uniquement administrative et non judiciaire.

En novembre dernier, la chanteuse avait déjà évité un procès devant le tribunal de Barcelone dans le cadre de premières poursuites pour fraude fiscale concernant les années 2012, 2013 et 2014. Elle avait conclu un accord avec le parquet, acceptant de payer une amende de plus de 7,3 millions d'euros.

Shakira, dont le nom est apparu dans les "Pandora Papers", une vaste enquête journalistique sur les avoirs dissimulés dans des sociétés offshore, s'est séparée de Gerard Piqué en 2022 et s'est installée avec ses enfants à Miami.

Cette décision du tribunal marque la fin des ennuis judiciaires de Shakira en Espagne, lui permettant de tourner la page et de se concentrer sur sa carrière musicale et sa vie personnelle.