Cette loi oblige les géants de la technologie numérique à payer les éditeurs pour l'utilisation de leur contenu sur leurs plateformes. Meta a annoncé que les liens et contenus publiés par les médias canadiens et étrangers ne seraient plus visibles pour les personnes au Canada, et cette mesure sera pleinement mise en œuvre dans les semaines à venir.
Suite à cela, de nombreux utilisateurs canadiens ont signalé que des comptes de médias étaient devenus inaccessibles.
La loi C-18 vise à soutenir le secteur des médias en difficulté au Canada en exigeant que les géants du numérique concluent des accords équitables avec les médias locaux pour l'utilisation de leur contenu, sous peine d'arbitrage exécutoire.
Selon un rapport parlementaire, cette législation pourrait générer environ 330 millions de dollars canadiens (248 millions de dollars) de revenus supplémentaires par an pour les journaux canadiens.
Cependant, Meta a contesté cette loi, affirmant qu'elle repose sur une "idée fausse" selon laquelle l'entreprise profite indûment des contenus d'actualité partagés sur ses plateformes.
Selon le géant américain, ce sont en réalité les médias qui utilisent volontairement Facebook et Instagram pour augmenter leur audience et accroître leurs profits.
Google envisage également d'adopter une approche similaire lorsque la loi entrera en vigueur, dans les prochains mois. Plusieurs pays suivent avec intérêt cet affrontement entre Ottawa et les géants de l'Internet, car cela pourrait avoir des implications importantes sur la régulation du contenu et les relations entre les plateformes en ligne et les médias traditionnels.
Vous trouverez tous les détails de vos célébrités préférées dans notre application mobile.
