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xLors de cette nouvelle édition, placée sous le Haut Patronage du Roi Mohammed VI, l’Espagne sera l’invité d’honneur pour célébrer les liens historiques et présents qui unissent l’Espagne et le Maroc, indique la Fondation « Esprit de Fès » sur son site web.
Ainsi, la 27ème édition de ce festival, moment privilégié de l’esprit de vivre ensemble, de dialogue et de tolérance, sera marquée par une programmation musicale rassemblant plusieurs artistes et troupes des deux pays qui exprimeront à travers leurs fusions et leurs spectacles cette dimension particulière d’ouverture, d’harmonie et de vivre ensemble pour un futur meilleur.
Le coup d’envoi de cette édition sera donné à la place Bab Makina à travers une création artistique intitulée « Zyriab ou la cinquième corde », un voyage aux sources d’inspiration de la musique andalouse, entre ciel et terre, montagnes et palais.
Ce rendez-vous incontournable, qui fait désormais partie des plus grandes manifestations culturelles dans le monde, prévoit de même la participation d’artistes représentant notamment l’Ouzbékistan, l’Inde, les États-Unis, l’Italie, la Bulgarie, Israël, la Tunisie, la Turquie, l’Égypte ou encore l’Irlande.
Il s’agit, entre autres, de la star britannique Sami Yusuf, la chanteuse d’origine syrienne Naïssam Jalal, Nedyalko Nedyalkov Quartet (Bulgarie), Khadija El Afrit (Tunisie), Walid Benselim, Young Musicians european orchestra, et Madalena (chœur féminin), outre des nuits soufies.
Le Forum de Fès, quant à lui, porte sur deux axes majeurs à savoir l’universalisme dans l’esprit d’Al-Andalus, et l’humanisme dans l’esprit d’Al-Andalus.
Pour le président de la Fondation « Esprit de Fès », Abderrafie Zouitene, la cohabitation pacifique, de l’islam, du judaïsme et du christianisme a créé une société dynamique et diversifiée en Andalousie durant une période connue comme « L’âge d’or » qui faisait l’envie du monde.
Cette histoire, écrit-il dans un mot de présentation, sert de rappel de ce qui peut être réalisé lorsque des personnes de confessions différentes se réunissent dans un esprit de tolérance et de compréhension.
Cette cohabitation pacifique, de l’islam, du judaïsme et du christianisme perdure au Royaume du Maroc et Fès en est un exemple édifiant, a ajouté M. Zouitene, notant que les habitants de cette ville ont appris à embrasser et à respecter les croyances, les traditions et les coutumes des autres. Ils ont montré que la coexistence pacifique est possible et que les échanges culturels peuvent enrichir nos vies, a-t-il estimé.