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xLe président de la 13e chambre correctionnelle, Guillaume Daïeff, a souligné que le tribunal avait insisté sur la nécessité de la présence personnelle de M. Walid Georgey, et a justifié la décision du tribunal en indiquant que les excuses de l'accusé ne sont pas considérées comme valables.
L'avocate de l'artiste, Me Diane de Condé, a rappelé que la loi autorisait l'accusé à être représenté à son procès et a plaidé en faveur du jugement de l'affaire en son absence.
Elle a soutenu que l'accusé n'avait pas l'intention d'éviter ses responsabilités et a estimé qu'un mandat d'arrêt n'était pas nécessaire. Elle a expliqué que des engagements professionnels en cours à Dubaï, où il réside depuis 2020, l'avaient empêché de se rendre au procès, notamment un "showcase" la veille et des sessions d'enregistrement en studio cette semaine.
La procureure a exprimé son désaccord quant à la possibilité de juger l'affaire en l'absence de l'accusé, soulignant que le fait de louer un studio le jour de l'audience signifiait que l'accusé était conscient de l'importance de sa présence au tribunal. En conséquence, le procès a été renvoyé au 5 juin 2024, et le tribunal a émis un mandat d'arrêt en attendant l'audience, conformément aux demandes du ministère public.