Enquête préliminaire ouverte contre Gérard Miller pour violences sexuelles

Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire contre Gérard Miller suite à des accusations de violences sexuelles.

Le psychanalyste de 75 ans conteste fermement ces allégations et se dit prêt à coopérer avec la justice pour prouver son innocence.

Selon des informations divulguées par le magazine Elle, six femmes ont signalé avoir été victimes de gestes sexuels non consentis de la part de Gérard Miller entre 1995 et 2005. Le parquet a qualifié ces faits de "susceptibles d'être qualifiés de viols et d'agressions sexuelles, parfois sur victimes mineures".

La Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP) mènera l'enquête, tandis que l'avocate des plaignantes a déclaré que ses clientes étaient impatientes d'être entendues.

Gérard Miller, chroniqueur et soutien politique, a été accusé par plus d'une cinquantaine de femmes, selon les médias. Les premières accusations ont été révélées par Elle, notamment celle d'une femme identifiée sous le prénom de Mathilde, qui aurait été violée lors d'une séance d'hypnose en 2004.

D'autres femmes ont depuis porté plainte pour des faits similaires, certains remontant aux années 1990. Gérard Miller a nié avoir contraint qui que ce soit et a affirmé que toute séduction était consentie. Il a également nié avoir pratiqué l'hypnose dans un cadre privé.

La procédure pénale garantit le droit du contradictoire et présume l'innocence de l'accusé. Gérard Miller a déclaré vouloir réserver sa parole à l'institution judiciaire et laisser son avocate assurer sa défense.